![]() Les courts métrages en lice
pour le Prix «Cinécoles», concours exclusivement ouvert aux étudiants des écoles marocaines du cinéma, ont été projetés, jeudi dernier, au Palais des congrès de la cité ocre, dans le cadre du 15ème Festival international du film de Marrakech. Révélant chaque année un nouveau talent du 7ème art marocain, le Prix sera remis aujourd’hui à l’occasion de la cérémonie de «Clôture & Palmarès» du festival. Pour cette sixième édition de la compétition «Cinécoles» qui doit départager 7 courts métrages réalisés par des élèves d’écoles et instituts de cinéma marocains, le jury est une nouvelle fois composé de grosses pointures. Les cinéastes Valeria Bruni, Saâd Chraïbi et Valeria Golino, les acteurs Niels Schneider et Anaïs Demoustier composent un jury expérimenté et glamour et qui est de surcroit présidé par le célèbre réalisateur belge Joachim Lafosse. Les jurés ont donc tous visionné, jeudi dernier, les courts métrages en lice pour ce Prix qui vise, entre autres, à révéler des cinéastes marocains en herbe. En effet, à travers ce concours, la Fondation du Festival international du film de Marrakech met en place un espace de création cinématographique et d'insertion professionnelle au profit des cinéastes en herbe, créant ainsi durant le festival une véritable plate-forme d'échanges entre professionnels aguerris et jeunes cinéastes. Ce concours est également l'occasion de présenter, pour la première fois au Maroc et dans le cadre d'une manifestation prestigieuse, le cinéma d'école. Doté d'un montant de 300.000 dirhams, le Prix «Cinécoles» est remis au lauréat pour la réalisation de son second court métrage. Gérée dans sa totalité par la Fondation du Festival, la dotation doit être utilisée pour un nouveau film réalisé et achevé dans les trois ans qui suivent la remise du Prix. La Fondation soutient ainsi la réalisation de cette seconde œuvre à travers un regard et une participation aux différentes étapes successives d'écriture, de réalisation et de montage. Notons, par ailleurs, que pour la sixième année consécutive, le Prix sera remis, aujourd’hui à l’occasion de la cérémonie de «Clôture & Palmarès» du festival. «La Marche Verte» au FIFM «La Marche Verte», nouveau film du réalisateur marocain Youssef Britel, a été projeté en avant-première, jeudi soir au Palais des congrès de la cité ocre, dans la section hors-compétition du festival. Après son premier long métrage consacré à l'icône nationale de la peinture contemporaine Chaïbia Talal, le jeune cinéaste signe son nouvel opus en commémoration du 40ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, une épopée historique dans le processus de parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume. «Ce film est à l'image de cette épopée historique, une extraordinaire aventure humaine», a affirmé Britel qui présentait au public son œuvre avant la projection, entouré de l'équipe du film. Le sujet, a-t-il précisé, s'imposait à lui comme une évidence au moment où le Maroc célèbre les 40 ans de la Marche Verte, initiée à l'appel de Feu S.M Hassan II, pour rendre hommage au génie d'un grand Roi et au courage d'un peuple. Il affiche également l'ambition de transmettre aux générations futures les valeurs universelles de patriotisme portées par cette grande marche pacifique. Le cinéma en audio-description
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