a souligné que le principal souci
du gouvernement est de
défendre les intérêts des citoyens, en accordant la priorité aux
catégories pauvres et démunies. {sidebar id=1} Tous appellent à un SMIG à 3.000 DH même s'ils restent partagés sur d'autres aspects du cahier revendicatif. Soit dit en passant, les centrales, pressentant des engagements sérieux de la part du gouvernement, veulent chacune faire cavalier seul pour mieux valoriser leur combat aux yeux de leurs troupes. Légitime, d'aucuns diront. {sidebar id=2} Quant au patronat, il propose une revalorisation du SMIG qui prenne en compte les spécificités économiques et sociales de chaque région du pays. Voilà qui montre que le débat sur l'augmentation du salaire minimum n'est plus cet éternel champ clos. Toutefois, le retard dans la reprise du dialogue social qui devait intervenir à la mi-mars, met tout le monde dans l'expectative. Pour Miloudi El Moukharik, secrétaire national de l'UMT, il est fort probable que le gouvernement prenne son temps pour ne pas revenir les mains vides.
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