Un communiqué publié par l’Association britannique des producteurs de porcs a semé la panique sur les réseaux sociaux. Mais heureusement, l’Aporkalypse n’est pas encore pour aujourd’hui. Dans son communiqué, la NPA (National Pig Association) déclarait que la sécheresse aux USA et en Russie allait faire flamber le prix du soja et du maïs, deux produits essentiels à l'alimentation du cochon. Par conséquent, affirmait-elle, la viande de porc allait devenir une denrée rare. Une information qui allait causer un vent de panique outre-Atlantique chez les fanatiques du bacon Portée par le hashtag #Aporkalypse sur Twitter, la rumeur a embrasé les réseaux sociaux. Le site du Washington Post s'est même amusé à réaliser une compilation des meilleurs moyens pour survivre à la (fausse) rupture de stock de bacon à venir. Et de nombreux Américains se sont déclarés favorables, toujours via Twitter, à l'idée d'élever des porcs chez eux. Mais l'aficionado de bacon peut souffler : le mets ne va pas disparaître des linéaires ces prochains mois. Les économistes américains tempèrent les craintes et affirment que nous n'allons pas vers une pénurie mondiale. Le prix de la viande devrait même baisser car par rapport à l'augmentation de celui des fourrages, les éleveurs envoient les bêtes à l'abattoir pour ne pas supporter la hausse des coûts. La grande braderie porcine provoque même temporairement une baisse du prix de la barbaque qui inonde subitement en grande quantité le marché américain. Puis, au fil des mois, il devrait reprendre un prix normal ou augmenter. En tout cas pour ceux qui ne pourraient plus se payer une tranche de bacon, il y aura toujours le tumblr It's All About the Bacon pour se rappeler du bon vieux temps. Illustration via Wikipedia Via : Lematin.ch, Abcnew.go.com et Washingtonpost.com Retrouvez cet article sur fluctuat.net Une spectaculaire éruption solaire en vidéo
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